Le canyon de Subra, un plaisir technique.
Le canyon de Subra, entre plaisir et technique.
Le canyon de Subra, c’est essentiellement du plaisir. La marche d’approche suffirait à elle-même d’en faire un enchantement. On traverse les zig zag de la piste forestière, il faut retrouver l’entrée pour la dernière section de la forêt, on s’y perd parfois, c’est l’aventure ! En pleine forêt, on retrouve un arbre, ha oui, c’est là ! Le pique nique s’impose au-dessus de l’entrée du canyon, histoire de profiter pleinement du spectacle. Et c’est le début de la descente !
Le canyon de Subra est plus techniques que ses frangins pas très loin, c’est un de mes canyon préféré. Les rappels s’enchainent en cascades, on passe la plupart du temps sur une corde. C’est l’occasion rêvée de se parfaire en technique de rappel. Entre les roches de schiste rouge la végétation éclate parfois à tel point qu’on se croirait perdus au milieu de la jungle cambodgienne mais non, on est bel et bien en Ariège ! Entre deux parois le paysage est magnifique, on peut rester à flâner mais pas trop longtemps.
La descente n’est pas difficile mais elle nécessite quand même une bonne endurance. On se faufile jusqu’à arriver à la « cascade de la seringue », une expérience forte. Bien entendu, comme pour beaucoup de choses, on garde le meilleur pour la fin avec la « cascade de la grotte ». Je ne peux que conseiller d’aller voir par soi-même, c’est la cerise sur le gâteau.Amateurs de rappel arrosés bienvenus !
A la fin d’une journée dans le canyon de Subra, on a la sensation d’avoir relevé un challenge, on regarde derrière satisfait et c’est l’occasion d’aller boire une mousse ou un perrier fraise avec son équipe. Subra a tous les ingrédients d’une bonne journée en canyon ; une bonne dose de technique, une lampée de paysages superbes, une pincée de dépassement de soi, il ne manque que … la bonne équipe !
Pourquoi venir faire du canyoning avec nous cet été ?
Pourquoi venir faire du canyoning avec nous cet été ?
Pourquoi du canyoning chez nous ?
Chez Spéléo Canyon Ariège, vous êtes accueillis dans notre centre de canyon autour d’un café pour faire connaissance. On prend le temps de se présenter, de faire connaissance et de vous expliquer le programme de la journée. On vous fournit l’équipement de A à Z, en commençant par les chaussures de canyoning, la combinaison néoprène complète, le baudrier et le casque. Chez nous, vous êtes avant tout un stagiaire, grand ou petit, on vous forme aux techniques de descente de canyoning. C’est pourquoi vous aurez un briefing complet à l’entrée du canyon pour pouvoir vous déplacer en toute sécurité le long du parcours. Nous enseignons à chaque personne suivant son niveau et son envie d’apprendre depuis maintenant plusieurs années. Vous profiterez d’un savoir faire unique d’instructeurs qui sont aussi formateurs internationaux en canyoning ! En famille, entre potes ou pour un enterrement de vie de garçon, nous nous adaptons toujours à notre public. Après avoir bien profité de la sortie, on se retrouve au centre pour boire un verre et parler avec vous de la journée.
En quoi consiste le canyoning ?
Tout d'abord, le canyoning est une activité de plein air en montagne. Les amoureux de la nature et des grands espaces pourront se régaler et en prendre plein la vue. L'idée est d'effectuer une descente dans une gorge ou canyon. Pour se faire, on monte au départ du canyon, c'est la marche d'approche. La durée d'un canyon varie selon son envergure et sa marche d'approche. Elle varie dans la vallée de Vicdessos entre quinze minutes pour le canyon de Marc et deux heures et demi pour celui d'Estat. Arrivé au début du canyon, on va descendre à l'aide de plusieurs techniques. La première et essentielle est de marcher dans l'eau, sur les rochers. Puis suivant les obstacles que l'on rencontre, on va pouvoir sauter dans une "marmite" d'eau profonde. Si le saut n'est pas possible, on va peut être pouvoir glisser en toboggan ou bien descendre sur une corde en rappel. Bien entendu chez nous aucun saut n'est obligatoire. Quand on arrive dans l'eau, on va nager pour rejoindre l'obstacle suivant. Les obstacles sont souvent des cascades plus ou moins grandes.
Pourquoi le canyoning est bon pour vous ?
Le canyoning est un mélange de plusieurs activités, entre marche, nage et corde, vous utilisez tous vos muscles sans même vous en apercevoir. On se dépense avec le sourire et ça c'est bon pour traîner à la plage après. Votre cerveau est occupé à analyser un environnement qu'il ne connaît pas. Du coup, il ne réfléchit plus à l'effort qu'il est en train de fournir ni au boulot qu'il reste à faire à la maison. Les soucis de tous les jours s'envolent dans une cascade d'eau fraîche. Devant les obstacles plus ou moins difficile, chacun se met face à ses peurs et ses défis. Le dépassement de soi est au cœur de l'activité. C'est quand même super cool de se retourner pour voir qu'on a descendu ce rappel ou sauté cette cascade, c'est pas tous les quatre matins qu'on fait ça, ça donne la banane et ça fait travailler les zygomatiques, un muscle de plus qui bosse !
Pour passer un moment unique en pleine nature, au cœur du parc Naturel des Pyrénées Ariégeoises, où vous vous dépassez en étant accompagnés par des professionnels, ça se passe chez nous !
Alors, qu'est-ce que vous attendez pour aller faire du canyoning chez nous cet été ?
Une expédition indienne en Slovénie
La Slovénie avant l'expédition en Inde
On est partis avec Rod de Tarascon-sur-Ariège de bon matin direction la Slovénie. C'était là-bas qu'avait lieu la réunion préparatoire à l'expédition 2020 en Inde. On allait retrouver des canyoneurs du monde entier. Adrien Paris est un vidéaste français de renom, que vous connaissez peut être, vu qu'il a fait ses armes chez Spéléo Canyon Ariège. Il arrivait du Monténégro avec Julien Fichot, photographe canyon français, et Louis Rogissart, instructeur belge. Tous les trois avaient fait la saison d'été chez Adriatrek Canyon et remontaient en voiture depuis les Balkans. Olda Stos, une pointure du canyon en Europe de l'Est, d'origine tchèque, nous rejoignait pour le week end depuis Brno. Sa compagne Katka Hebka devait être présente mais suite à un problème médical elle n'a pas pu se joindre à nous. Un des coéquipiers d'Olda dans l'expédition 2018 à Chamjé Khola, l'italien Jari Triboldi, serait également présent avec sa copine Lia. Ils arrivaient de la Vallée d'Aoste. Un photographe canyon slovène viendrait lui aussi de Ljubljana la capitale, c'était Ziga Humar.
Yann Ouzoux, qui a participé à l'expédition Chamjé Khola 2011 aux côtés de Lionel et Rod, qui a longtemps travaillé en Ariège et qui est aujourd'hui président de l'association Himalayan Canyon Team, sera en direct depuis la Réunion, l'île cette fois, pour participer. Mais je vous avoue que celui qui nous intéressait le plus dans le camion en traversant la France dans sa longueur avant d'attaquer l'Italie, c'était Lionel Rias. Lionel, en plus d'être un excellent spéléo, avait travaillé pendant des années avec Rod dans le canyon du Chassezac et tous les deux avaient participé à l'expédition 2011 de Chamjé Khola, mais surtout, surtout, Lionel avait un appartement pour la nuit à Kobarid, Slovénie, et ça, ça valait tout l'or du monde.
Après 14 heures d'autoroute, on a retrouvé Lionel pour passer la nuit. Le lendemain, on est partis tous les trois faire un tour dans les Alpes Slovènes autour de Bovec avant de retrouver Adrien, Julien et Louis à Ljubljana. C'est le vendredi qu'on a rencontré l'équipe au grand complet, dans un gîte près de Bovec, pour la première réunion concernant l'expédition 2020. Il est question d'aller ouvrir le canyon de Khoksar en Inde, dans l'Himachal Pradesh, au début de l'Himalaya, après le fameux Rohtang Pass, dans la Vallée de Spiti. Une ouverture de canyon n'est pas une mince affaire. Il faut des renseignements sur le canyon lui-même, certes, son dénivelé, sa configuration mais aussi sur les alentours, les conditions météo, l'ensemble. Les réunions étaient un moyen de faire le point, sur les informations déjà collectées, et sur l'équipe. Parce que descendre un canyon où personne n'a été avant est aussi un travail d'équipe. Chacun dans l'équipe a des tâches précises, chacun a son rôle, et tous sont liés. Derrière ces noms qui ont fait déjà de grandes choses dans le monde du canyoning se trouve un être humain. Chacun se trouve seul face à soi-même dans ces conditions extrêmes et bon, c'est bien quand on affronte ses peurs d'être bien entouré.
Différentes réunions ont eu lieu pendant le séjour. L'équipe s'est formée ; Rod, Olda, Jari, Lionel et Yann assureront l'aspect technique dans le canyon, Adrien sera avec eux pour filmer l'aventure. Sur place, une équipe extérieure sera présente en cas de besoin d'intervention, avec Julien et Katka. Des locaux comme Monish Dave et Titli aideront aux préparatifs. Un hélicoptère a été mis à disposition de l'équipe. Les rôles de chacun ont été distribués pour préparer l'expédition, les aspects techniques ont été évoqués, le planning et l'organisation sur place, la logistique et la communication. Adrien et Julien ont présenté leur projet de film pour l'expédition. Adrien sera au cœur de l'action pour couvrir l’événement mais son projet est plus vaste et humain que de faire un simple film d'action. Un crowd founding va bientôt être ouvert d'ailleurs si vous voulez participer à l'aventure !
Pour lier l'équipe et pour se connaître en canyon, il a été question d'aller pratiquer tous ensemble. Le deuxième jour, on est allés dans le canyon de Kozjak. Il faut savoir que les Alpes Juliennes, en Slovénie, sont un endroit magnifique. Le cadre est superbe, de beaux massifs se dressent imposants autour de la rivière Soca, c'est un terrain de jeu superbe pour faire du canyoning. Kozjak, non loin de Kobarid, est un canyon assez court, très encaissé, taillé dans la roche, quotté V4A5II. L'équipe s'est retrouvé à l'entrée du canyon et tous se sont élancés dans cette grande faille. On a posé une corde uniquement à la fin, face à une cascade d'une vingtaine de mètres. Face à chaque obstacle dans le canyon, tout le monde sautait hop hop hop, c'était pas évident à suivre ! Une cascade ? On saute. Une autre ? Pareil. En sortant du canyon, il a été question d'aller s’entraîner au couper de corde près de la rivière aux eaux bleues turquoises.
Le jour suivant, on est allés faire un tour dans le canyon de Predelica, un peu plus long et technique. C'était une bonne occasion pour mettre en application les techniques développées par Himalayan Canyon Team dans leurs précédentes expéditions. Le début du canyon est superbe, ouvert sur les sommets en face, très minéral. On alterne toboggan et rappels, puis une longue progression horizontale, et la dernière partie se termine par une belle cascade de 45m. C'était intéressant de voir les techniques mises en place par l'équipe, de tester sur le terrain la théorie, de voir ce qui marchait et ce qui ne marchait pas.
Après ces quelques jours passés en bonne compagnie, on s'est séparés. Chacun est reparti à ses occupations, en attendant le prochain rendez-vous pour finaliser les préparatifs de cette expédition prometteuse ! Affaire à suivre...
Une journée découverte sportive au canyon de l'Artigue
L'Artigue, un canyon idéal pour la découverte sportive
Le canyon de l'Artigue est le grand frère des canyons de la vallée de Vicdessos. Il est le plus ludique et le plus riche en obstacles.
On commence la journée par un café, parce que sans café c'est pas pareil. L'accueil se fait au centre canyon de Niaux. Autour de la table dans le jardin, les participants se rencontrent. Rod détaille le programme de la journée. On commence par l'équipement individuel, chacun reçoit son matériel ; chaussettes, chaussures, combinaison néoprène, baudrier, casque. On fait un sac à dos avec le tout qu'on appelle une "tortue". On conditionne le pique-nique de chacun, on vérifie qu'on n'a rien oublié. On met tout dans le camion. C'est parti pour un court trajet en voiture jusqu'au parking de l'Artigue.
Du parking, la marche d'approche est superbe. Ça commence un peu raide puis ça s'ouvre sur le massif du Montcalm. En face de nous se dresse le pic d'Estat et le canyon éponyme. En pleine montagne, on gambade avec nos tortues sur le dos. C'est le début de l'aventure. On est au cœur des Pyrénées Ariégeoises, au milieu de nulle part. La civilisation s'éloigne petit à petit faisant place à la nature sauvage des sommets. On arrive derrière le cirque de Bassiès et son pic rouge. C'est "la salle de restaurant", le lieux du pique-nique, face aux montagnes. Déjà là, on a bien transpiré et on est heureux de manger un morceau.
Après un briefing complet sur la communication, le déplacement en canyon et les techniques de rappel et de saut, sachant que les sauts ne sont jamais obligatoires, on commence la descente. L'Artigue est un canyon progressif. La première partie, ouverte sur les sommets, permet d'admirer les environs tout en se mettant dans le bain de l'activité. Un premier petit saut, des toboggans courts, on se trempe dans l'eau, on y est. Les obstacles s’enchaînent, c'est sportif, on saute cinq mètres, on fait du rappel sec, du rappel dans la cascade, on passe le grand toboggan.
Déjà la configuration du canyon a changé, il devient plus encaissé, la végétation se fait plus rare, on sent qu'on touche au cœur de l'activité canyon. Dans un virage, le paysage apparaît, éblouissant. On comprend vite qu'il n'y a qu'un moyen d'accéder à cet endroit si particulier ; en pratiquant le canyoning. Alors qu'on en a déjà pris plein la vue, vient le grand saut, possible jusqu'à dix mètres. Montée d'adrénaline oblige, on ne saute pas de dix mètres tous les jours. C’est là où le canyoneur apprend que parfois il faut savoir renoncer à sauter l’obstacle.
On arrive à la grande cascade de vingt mètres ! Plusieurs options s'ouvrent, suivant le débit de l'eau ; soit on passe un grand rappel au sec avec comme décor cette énorme marmite d'eau turquoise encaissée entre des parois d'une couleur ocre-rougeâtre à vous couper le souffle, soit on passe sur la grande tyrolienne pour arriver directement au milieu de cette même marmite. Ça continue avec un saut de huit mètres, un dernier toboggan et on arrive au pied des cascades de l'Artigue, petite cerise sur le gâteau. L'affluent qui arrive du canyon d'Estat se déverse du haut de belles cascades où l'on se sent petit face à la puissance de l'eau. Après un dernier petit saut histoire d'être sûr qu'on ne regrette rien, on marche jusqu'au parking pour se changer.
Après une journée comme ça, rien ne vaut une bonne bière bien fraîche ! On en profite pour se retrouver autour de la table du jardin dans le centre de Niaux et parler de cette belle journée qu'on vient de passer. Chacun y va de sa petite histoire, de ce moment où il a vraiment adoré, de cet endroit où c'était si beau. Le canyon de l'Artigue, c'est une belle découverte de l'activité canyoning et un superbe dépaysement au cœur de l'Ariège. Rod est heureux de pouvoir vous faire partager, le temps d'une journée, sa passion d'une vie ; le canyoning !
Rendez-vous cet été au canyon de l'Artigue !
Des écossais dans le canyon d'Estat
Des écossais à la conquête du canyon d'Estat.
Petit retour en arrière. Vous vous souvenez de l'écossais qui participait à ma première journée de canyoning dans le canyon de l'Artigue ? Et bien il se trouve qu'il a fortement apprécié l'Ariège et, lorsqu'il a monté sa propre entreprise de canyon The Canyoning Company, il a mis en place une formule de voyage. Voilà que des écossais débarquent en Ariège ! C'était en 2017. Pour les aider dans leur première expédition avec leurs clients, Rod leur met à disposition le centre et je leur propose de les aider. Ils sont restés une semaine, avec chaque jour un canyon différent. Pour finir en beauté, ils partent avec Rod à l'assaut du canyon d'Estat.
Ce fut une superbe journée. Il faisait grand beau et on rigolait dans la marche d'approche. On avait un peu de mal à se comprendre parfois, les accents hein... On a débouché hors de la forêt, au milieu des gispettes. La vue était imprenable sur le pic rouge de Bassiès et le canyon de l'Artigue. En dessous de la bergerie, on a pris notre déjeuner à l'entrée de la partie inférieure du canyon d'Estat.
Et nous voilà partis ! Les deux écossais étaient montés sur ressorts, l'équipe était maintenant au point, chacun était actif. Ceux qui n'équipaient pas les relais aidaient à remettre les cordes dans les sacs, transportaient les cordes en avant, on s'entraidait, on se marrait. Le canyon d'Estat est un bon challenge, même pour une équipe en place et motivée par une semaine de canyon. C'est le plus grand, le plus beau et le plus engagé de la vallée de Vicdessos.
De rappel en rappel, on progressait à travers le canyon. La concentration était de mise, la journée était technique. On a finit sous le soleil, après le corridor vient la grande cascade de quarante cinq mètres. Les écossais auront apprécié le challenge. Il est vrai qu'il est difficile de ne pas apprécier la douceur de vivre, la beauté des paysages et les canyons de l'Ariège. En partant, ils ont insisté pour que je vienne leur rendre visite en Écosse, ce qui sera fait quelques temps plus tard.
Alors les écossais ne sont pas là, mais on prévoit quand même une sortie au canyon d'Estat jeudi 08 août. Est-ce que vous voulez relever le challenge ? Il reste peut être une place...
Le canyon d'Escales, fun et sauvage
Ça glisse dans le canyon d'Escales
Le canyon d'Escales est reculé dans la vallée de Siguer. Loin de tout, on est au cœur de la forêt ariégeoise. C'est peut être le plus sauvage du coin. Une courte marche d'approche d'une vingtaine de minutes nous plonge dans l'ambiance de ce canyon peu ordinaire. Sous les grands arbres, la troupe avance jusqu'au départ.
Le canyon d'Escales n'est pas difficile mais il demande à ce qu'on soit bien accroché. Il y a très peu de rappel, un ou deux maximum. On descend cette gorge taillée en pleine forêt la plupart du temps dans l'eau. Ce qui fait l'originalité de ce canyon, ce sont les toboggans. Obstacles très marrants, il y en a un paquet ! Le plus grand fait vingt-deux mètres. Pour les amateurs de glisse, c'est parfait. Mieux qu'un parc aquatique, on découvre avec plaisir ce parcours où l'on passe les obstacles allongés sur le dos.
Il faut pas croire, c'est physique. On passe son temps dans l'eau et les bulles. En équipe c'est très sympa, on se retrouve vite en enfance. Le cadre est magique et les sensations ne manquent pas. C'est original pour un canyon car le fait de parcourir tout un canyon en toboggan est assez rare. On préfère souvent faire du rappel ou des sauts. Ici, on joue sur un autre terrain, ludique et fun. Les canyoneurs initiés peuvent y découvrir une variante de l'activité. Pour faire du canyoning loin de la foule y a pas mieux. La marche de retour, qui dure environ dix minutes, justifie à elle seule la sortie. On se croirait au Laos, la mousse s'accroche aux arbres et si on a de la chance on peut trouver des cèpes !
Le canyon d'Escales vous tente ? N'hésitez pas, ce sera une belle découverte :
Une journée canyoning à l'Artigue chez Spéléo Canyon Ariège
Made in Spéléo Canyon Ariège ; un jour au canyon de l'Artigue
On s'est retrouvés avec Thomas et ses enfants au centre de Spéléo Canyon Ariège. On buvait un café en discutant, John et Clyde étaient en retard. Thomas venait d'Allemagne, il était en vacances. John et Clyde sont arrivés, on s'est tous salués, John était d'origine anglaise et son fils Clyde l'accompagnait pour cette sortie. C'était sa première expérience en canyon. John était assez charpenté, avec une bonne cage thoracique, son fils était plutôt baraque lui aussi, Thomas était un peu plus petit mais bien costaud, ses enfants étaient ados, ils avaient l'air en forme. On avait une bonne équipe pour cette journée !
Rod expliquait le déroulement de la journée, un café à la main. On est allé s'équiper dans le centre, on a tout mit dans le camion et on s'est dirigés vers l'Artigue. On était un peu dans l'expectative, on ne savait pas comment allait être le niveau d'eau. On avait pris la météo, tout était bon, ça devrait le faire ! Après la bonne marche d'approche, on s'est installés face aux montagnes pour manger nos pique-nique. Le niveau de l'eau était parfait, des conditions idéales, on pouvait se détendre. John donnait à qui en voulait des morceaux de truite fumée, on regardait l'eau couler et les sommets au loin en mâchant nos sandwichs. On a quand même enfilé les combis et on est partis vers l'aventure.
Thomas et ses enfants étaient bien à l'aise dans le canyon. Un petit briefing sur la descente en rappel les a mis dans l'ambiance. John et Clyde s'amusent comme des petits fous dans les vasques d'eau, on avance. Le premier saut assez imposant passe tout seul, on se déplace comme des flèches, de cailloux en cailloux, de cascades en cascades. On attaque le grand toboggan, le saut, tout le monde a le sourire, les ados se régalent et les grands aussi. On est tous de grands enfants à jouer dans des marmites. La grande cascade de vingt mètre, on reprend un peu de sérieux. L’obstacle est d'envergure. L'eau fonce dans la marmite avec un bruit assourdissant, on passe à côté grâce à un grand rappel sec. Le canyon se finit, on reprend un petit sentier pour revenir à la voiture.
En remettant des vêtements secs, tout le monde rigolait. Quelle journée, on en prend plein les yeux ! De retour au centre, on a pris un verre en regardant les photos de cette belle sortie canyon. Tout le monde était heureux d'avoir pu participer à cette aventure. Pourquoi pas vous ?
Le canyon souterrain de Vicdessos
Un canyon sous Vicdessos ?
La première fois ça surprend. D'abord, la marche d'approche dans la forêt où on se demande comment peut bien se cacher un canyon sous ces arbres. Et puis on cherche l'entrée. C'est là ? Y a un petit côté Indiana Jones. Dans la jungle ariégeoise, près d'une rivière, on s'équipe pour entrer dans la cavité. Haaaa c'était donc là que se cachait l'entrée de ce fameux canyon souterrain ! On est très rapidement dans le match.
On commence par quelques petits rappels qui mettent dans l'ambiance assez vite. On entend l'eau qui coule au loin dans les profondeurs, Rod qui donne des conseils sur la position des jambes dans la descente sur corde, le plic ploc des gouttes qui tombent des parois. Y a rien de difficile mais c'est l'aventure sous terre ! On avance à travers des couloirs, on entre dans des salles creusées dans la roche. Si on a de la chance on croise des animaux cavernicoles. Casque sur la tête, on est en exploration.
Les couloirs laissent place à de grandes voutes, puis c'est la rivière souterraine. Les plus téméraires passent devant et rampent dans l'eau fraîche sous le plafond de la grotte. Le côté Indiana Jones revient assez vite !
On sort de la cavité au pied du barrage d'Auzat, même pour ceux qui connaissent les lieux c'est déconcertant, comment est on arrivé là ? Grâce à Spéléo Canyon Ariège ! Ça vous tente ? Le 30 Mai et le 02 Juin vous faites quoi ? Explorez le canyon souterrain de Vicdessos en famille ou entre amis !
Bonnes fêtes de la part de l'équipe de Spéléo Canyon Ariège
Toute l'équipe de Spéléo Canyon Ariège vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année !
Photo credit : Adrien Paris
En cette fin d'année 2018, on aimerait partager avec vous un petit moment familial et sympa, comme on aime le faire. Un grand merci à tous ceux qui ont fait de la saison 2018 un grand moment et un grand merci à tous ceux qui feront de 2019 une année superbe. On est fiers et heureux de pouvoir faire ce qu'on apprécie le plus avec vous ; du canyon !
On ne vous le répétera jamais assez mais sans vous, rien ne se passe et nous ne pouvons exercer notre art que si des gens sont prêts à le recevoir.
N'attendez pas la fin de l'hiver pour rejoindre notre programme de formations ou réserver votre sortie canyoning. Tout est là !
On profite de l'occasion pour remercier nos partenaires ; Oxygen Aventure, Kimaya Parapente, Trott'e Occitanie et leur transmettre tous nos vœux pour l'année à venir.
Passez de bonnes fêtes, mangez beaucoup pour faire face à l'hiver et voir venir le printemps, on sera là aux beaux jours.
Ha, et si jamais vous cherchez encore un bon cadeau pour Noël, on a une petite idée :
Une expedition au Canyon d'Estat
Le canyon d’Estat, toute une aventure !
Le canyon d’Estat est le plus beau et le plus grand de la vallée de Vicdessos. Sur toute une journée, l’expédition prend place au pied des 3000 ariégois. La marche d’approche déjà sportive nous amène en-dessous du pic d’Estat, 3144 mètres d’altitude tout de même. Une belle rando pour commencer la journée en introduction avant de commencer la descente proprement dites. En face du pic rouge de bassiès, surplombant le canyon de l’Artigue, le canyon d’Estat se découpe dans du schiste rouge entre paysage de haute montagne et rappels.
Or c’est une première en cet été 2018, on monte une expédition ! La fonte des neiges tardive nous offre des conditions aquatiques exceptionnelles pour cette aventure unique. Cette descente sportive nécessite de combiner endurance et technique. Dans ce canyon chacun a son rôle à jouer, chacun participe à l’avancement du groupe.
Alors si vous êtes initiés au rappel, si vous voulez approfondir vos connaissances en canyoning, si vous avez l’esprit d’équipe, si vous voulez vous évader, si la nuit vous rêvez de canyon en haute montagne, si vous avez envie de vous rafraichir, rejoignez l’équipe d’Estat le mardi 07 août 2018 !